Vieillir en Suisse en tant qu’étranger·ère : portraits, précarité et inégalités à la retraite

Contexte et enjeux de l’exposition

L’Observatoire romand du droit d’asile et des étranger·ères (ODAE) est l’initiateur de l’exposition Vieillir en Suisse en tant qu’étranger·ère, qui met en lumière une double peine ressentie par certaines personnes âgées étrangères. Selon les observations reprises lors de l’émission Forum du 9 octobre, les mécanismes liés aux politiques migratoires et à celle de vieillesse peuvent se combiner et générer des situations parfois dramatiques.

Malgré une longue carrière, les senior·es immigré·es se heurtent à une précarité accrue et à des risques de pauvreté. L’exposition propose sept portraits accompagnés de témoignages qui mêlent humour, sincérité, anxiété et joie de vivre.

SEPT PORTRAITS ET TÉMOIGNAGES

L’objectif est à la fois de rendre visibles des parcours individuels et de mettre en évidence une problématique qui concerne une part importante de la population en Suisse, avec des répercussions potentiellement graves.

À Lausanne, des photographies de l’accrochage ont été présentées à l’Hôtel de Ville, illustrant le caractère public et accessible de ce travail.

Objectifs et perspectives politiques

Selon Jean-François Bickel, l’objectif des portraits est aussi d’attirer l’attention du grand public et des acteurs politiques sur le fait que des réformes pourraient améliorer durablement la vie de nombreuses personnes. Il insiste sur la nécessité d’obtenir une retraite décente pour l’ensemble des seniors ayant contribué à l’économie suisse et qui, en vieillissant, se trouvent parfois dans des conditions jugées indécentes.

Propos recueillis par Renaud Malik.

Adaptation web: ld.

L’exposition Vieillir en Suisse en tant qu’étranger·ère se tient à la Haute école de travail social de Fribourg jusqu’au 24 octobre 2025.

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