Nicolas Walder élu au Conseil d’État genevois : victoire verte devant l’UDC

Résultats et contexte du scrutin genevois

Le scrutin genevois a vu Nicolas Walder, représentant les Verts, obtenir 45 249 suffrages, devant Lionel Dugerdil (UDC) qui totalise 39 645 voix. L’écart final s’établit à 5 542 voix en faveur du candidat écologiste. Au premier tour du 28 septembre, Walder était déjà en tête sur Dugerdil de 5 542 voix. Par ailleurs, Philippe Oberson sur la liste Le Peuple d’abord a obtenu 5 503 voix lors de ce scrutin. Le taux de participation s’est fixé à 32,29 %.

Profil de Nicolas Walder et soutien politique

Âgé de 59 ans, Nicolas Walder est un écologiste soutenu par le Parti socialiste dès le premier tour et bénéficie du soutien de la gauche radicale au second tour. Ancien maire de Carouge et conseiller national depuis 2019, il est aussi vice‑président des Vert-e-s Suisse. Cette élection permet au parti de maintenir le siège qu’il occupe au Conseil d’État genevois depuis 1997 et d’en assurer l’expérience au sein de l’exécutif cantonal.

Réactions et contexte de campagne

Walder a mis en avant l’importance de la mobilisation en faveur de l’écologie pour maintenir la présence verte au Conseil d’État. Il a évoqué la difficulté de ce scrutin dans un canton plutôt orienté à droite et a exprimé son honneur pour la confiance des Genevois. Il a aussi souligné le soutien reçu de la gauche, du Centre et des Vert-libéraux. Il a regretté les attaques personnelles observées durant la campagne et le climat parfois délétère sur certains réseaux et plateformes d’information. Il appelle à des échanges démocratiques fondés sur le respect et la cordialité, même lorsque les positions affichées restent fermes.

Entrée en fonction et suites

Nicolas Walder entrera en fonction le 1er novembre et retrouvera Anne Hiltpold, ancienne responsable politique de Carouge affiliée à la PLR. Il se décrit comme un homme de dialogue et de convictions, prêt à construire pour les Genevois et à adopter une posture plus collégiale afin de représenter l’ensemble de la population.

Sauf décision contraire du Conseil d’État, Walder reprendra le Département du territoire (DT) de son prédécesseur Antonio Hodgers. Le DT réunit des enjeux transversaux entre les services et est pertinent dans ce cadre.

Par ailleurs, Walder quittera le Conseil national et son siège sera repris par Rudi Berli, agriculteur zurichois qui souhaite défendre une agriculture durable et porter une vision d’une région transfrontalière unique en Europe.