Iran : reconstruction envisagée des sites nucléaires touchés par les frappes israéliennes et américaines

Contexte des échanges sur le programme nucléaire

En avril, l’Iran et les États-Unis, ennemis historiques, avaient entamé des pourparlers sous médiation du sultanat d’Oman autour du programme nucléaire iranien, source de tensions avec les puissances occidentales.

Des tensions qui compliquent le dialogue

Ces discussions se sont enlisées après l’attaque menée par Israël le 13 juin, déclenchant un conflit de douze jours entre les deux pays, au cours duquel les États-Unis ont également frappé trois sites nucléaires iraniens.

Le 22 juin, l’armée américaine a bombardé le site souterrain d’enrichissement d’uranium de Fordo, au sud de Téhéran, ainsi que des installations nucléaires à Ispahan et Natanz, dans le centre du pays. Le président américain affirme depuis plusieurs mois que ces sites ont été « anéantis », mais l’étendue exacte des dégâts n’est pas officiellement confirmée.

Rétro-pédalage et réactions nationales

Les autorités iraniennes s’emploient désormais à évaluer les dommages potentiels et à réaffirmer leur position sur le secteur nucléaire. Le président iranien a déclaré que la destruction ne les ferait pas reculer et qu’ils reconstruiraient ces installations avec une énergie renforcée.

Avant le conflit de juin, Massoud Pezeshkian avait laissé entendre, en février, qu’en cas de destruction d’un grand nombre d’installations nucléaires, d’autres seraient construites ailleurs par les générations futures.

En fin d’octobre, l’ayatollah Ali Khamenei a indiqué que Donald Trump « rêvait » s’il pensait pouvoir détruire les sites iraniens.

Le sultanat d’Oman, qui avait accueilli plusieurs cycles de pourparlers au printemps, a réitéré, samedi, son appel à un retour au dialogue entre Washington et Téhéran.

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