Les courses de cochons à OLMA Saint-Gall : une attraction phare et ses entraîneurs
OLMA 2025 à Saint-Gall : une ouverture marquée par une mascotte porcine
La présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, inaugure officiellement l’OLMA en posant avec un porcelet nommé Paola, hommage discret à la chanteuse Paola Felix. Cette initiative vise à mettre en valeur des moments festifs, même en période difficile.
Lors de l’inauguration de l’OLMA à Saint-Gall, le 9 octobre 2025, la présidente et le président du Conseil d’État valaisan, Mathias Reynard, étaient présents pour ouvrir le salon.
Des courses quotidiennes et des noms inspirés du Valais
À l’OLMA, les cochons ne se contentent pas de poser devant les photographes. Chaque jour à 16h, cinq porcelets s’affrontent dans l’arène lors des Säulirennen, pour atteindre la mangeoire en premier.
Cette édition met en lice des concurrentes portant des noms évoquant le Valais, invité d’honneur : Glacier Express, Matterhorny et Monte Rosa. Le public peut même parier sur ses favorites, même si certains spectateurs précisent que l’enjeu est avant tout ludique.
Les cochons des traditionnelles Säulirennen portent chacun un nom inspiré du canton du Valais, invité d’honneur de l’édition 2025.
ENTRAÎNEURS DE COCHONS
Derrière cette attraction devenue emblématique, Susanne et Hans Milz forment un couple d’agriculteurs originaires du canton de Thurgovie et gouvernent l’écurie depuis près de trente ans. Ils se préparent à transmettre le relais.
Selon Hans Milz, l’attention se porte sur les détails du dispositif, tandis que Susanne voit dans cette ultime édition une célébration d’une belle aventure partagée.
Tout commence en 1997, presque par hasard, sous la forme d’une Stammtischidee, une idée née autour d’un verre destinée à proposer une autre facette des cochons, empreinte d’humour et de légèreté.
Les Milz racontent que lors de la première course, le favori a d’abord pris la tête puis, à mi-parcours, a fait demi-tour, s’est saisi d’une boîte de biscuits et s est mis à courir dans tous les sens, provoquant à la fois stupeur et éclats de rire auprès du public.
ENTRAÎNEMENT ET DÉFENSE DES PRATIQUES
L’entraînement des cochons est pris très au sérieux. La semaine dernière, la télévision alémanique SRF a pu suivre leurs séances, au rythme du Guillaume Tell de Rossini.
Face aux critiques, Susanne Milz défend sa méthode en rappelant que les cochons s’élancent surtout vers leur nourriture et que ces courses s’inscrivent dans le cadre de l’alimentation quotidienne.
Si le duo Milz se retire, l’avenir des Säulirennen serait assuré par un jeune couple d’agriculteurs saint-gallois qui prendront les rênes dès l’année prochaine.
Un reportage sur ces courses figure également dans La Matinale, éclairant les coulisses de cet évènement singulier.