Ouverture du GIFF à Genève en présence de la ministre de la culture Elisabeth Baume-Schneider
Ouverture et cadre du GIFF 31e édition
Le GIFF démarre sa 31e édition à Genève, marquant le début d’une semaine dédiée au cinéma international et aux séries helvétiques, en présence de la ministre de la culture Elisabeth Baume-Schneider lors de la cérémonie d’ouverture.
Elle a déclaré, lors de cet instant, que « Il n’y a assurément qu’au GIFF qu’on peut, dans la même semaine, passer sans transition d’un film sur Betty Bossi à une plongée dans les enjeux des nouvelles technologies ».
Première suisse et programmation initiale
Les spectateurs ont ensuite assisté à la première suisse du long métrage « L’Inconnu de la grande arche » de Stéphane Demoustier, retraçant le destin méconnu d’Otto von Spreckelsen, l’architecte de la Grande Arche de la Défense à Paris.
Invités d’honneur et rencontres publiques
Pendant les dix jours du GIFF, des films internationaux récents seront présentés et primés. Parmi les invités d’honneur figurent le réalisateur britannique Stephen Frears, qui recevra le Film & Beyond Award, et le scénariste américain Alan Ball. Les deux participeront à des rencontres avec le public.
Séries et scénarios helvétiques
Le GIFF dépasse le cadre du cinéma et propose également de nombreuses séries télévisées. Aux côtés de productions internationales, le programme met en lumière plusieurs créations suisses, dont le techno-thriller Intraçables, la série policière La Linea della palma et la série documentaire musicale En route pour Broadway.
Parmi les temps forts figurent le nouveau film de Jim Jarmusch, « Father Mother Sister Brother », tandis que Pierre Niney incarnera un coach toxique dans « Gourou », et que le Fribourgeois Pierre Monnard signe « Salut Betty », biopic consacré à Betty Bossi.
Le Swiss Series Storytelling Award, doté de 20 000 francs, sera décerné pour la deuxième fois. Parmi les séries nominées figurent notamment « The Deal », de Jean-Stéphane Bron, « Winter Palace » de Pierre Monnard et « Tschugger » (saison 4), de David Constantin et Mats Frey.
Expériences immersives
Sur les 85 œuvres sélectionnées, 24 offrent des expériences immersives. Sous l’étiquette Creative Netherlands, l’édition met à l’honneur la création audiovisuelle néerlandaise, avec notamment « From Dust », primée à Cannes, présentée comme une véritable expérience immersive.
Dans cet opéra en réalité virtuelle du compositeur Michel van der Aa, les visiteurs pénètrent dans un espace à 360 degrés qui réagit à leurs mouvements et à leurs gestes, prenant forme en temps réel grâce à l’intelligence artificielle.
Sera également projetée la coproduction britannique-suisse « The Exposure » de Thomas Imbach, premier long métrage suisse entièrement produit virtuellement. Inspiré de la nouvelle « Fräulein Else » d’Arthur Schnitzler, le film réunit néanmoins de véritables acteurs et actrices.
Clôture et perspective
En clôture le 9 novembre, « Late Fame » de Kent Jones offrira à Willem Dafoe le rôle d’un poète postal ressuscité par une gloire tardive, tandis que près de 50 productions auront été présentées en première suisse tout au long du festival.