Rebecca Ruiz, conseillère d’État vaudoise, prête à reprendre ses fonctions après des problèmes de santé

Retour imminent de la conseillère d’État Rebecca Ruiz après des complications de santé

Suite à plusieurs épisodes d’évanouissement en juillet, Rebecca Ruiz, membre du gouvernement vaudois, a été hospitalisée durant plusieurs journées durant l’été. Les premiers examens réalisés lors de cette hospitalisation n’ont pas permis d’identifier précisément la cause de ces pertes de connaissance, mais ont mis en évidence des marqueurs tumoraux à des niveaux anormalement élevés nécessitant des investigations complémentaires, selon un communiqué diffusé mercredi par le Conseil d’État vaudois.

Les résultats des investigations médicales

Les différentes analyses ont permis d’écarter la présence d’une pathologie grave, tout en révélant une dysautonomie, une affection pouvant entraîner des variations de la tension artérielle et des malaises. Par ailleurs, les examens ont également identifié une problématique gynécologique nécessitant un suivi médical spécifique, détaille le communiqué.

Un retour à ses fonctions prévu dès septembre

La responsable politique pourra reprendre ses activités à partir du 23 septembre, avec cependant quelques aménagements horaires durant les premières semaines, principalement pour limiter ses engagements publics, indique le canton dans sa communication officielle.

Une gestion provisoire durant son absence

En son absence, la gestion du département de Rebecca Ruiz a été assurée par ses collègues Frédéric Borloz, pour la Direction générale de la santé et le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), ainsi que Vassilis Venizelos, pour la Direction générale de la cohésion sociale. La conseillère d’État a exprimé sa gratitude envers ses collègues pour leur soutien, selon le communiqué.

Un parcours politique marqué par des responsabilités diverses

Agée de 43 ans, Rebecca Ruiz, socialiste, a intégré le Conseil d’État vaudois en 2019, suite à une élection complémentaire pour succéder à Pierre-Yves Maillard.Elle a également exercé les fonctions de conseillère nationale, de députée au Grand Conseil et de conseillère communale à Lausanne.

Une figure médiatisée face aux crises majeures

Dès ses débuts, elle a été particulièrement visible lors de la gestion de la pandémie de Covid-19, et a également été impliquée dans la gestion de crises impliquant l’Hôpital Riviera Chablais (HRC) et le CHUV à Lausanne. Récemment, elle a été au centre de l’attention lors de la réduction annoncée par le Conseil d’État des fonds alloués à certains hôpitaux régionaux, notamment dans les pôles de santé de La Vallée de Joux et du Pays-d’Enhaut.

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